Yuki Keyes [Fini]

(J'ai du séparer en deux posts, ça rentrait pas x) )



Nom : Keyes
Prénom : Yuki
Surnom : Yuyu, Kiki (qu’elle déteste), Yuk’
Âge – Date de naissance : 16 ans – 24 Octobre 1993
Sexe : Féminin
Orientation sexuelle : Bisexuelle
Nationalité : Irlandaise - Française/Japonaise
Emploi : Etudiante
Parcours scolaire : Elle est actuellement encore dans les études mais se dirige tout particulièrement vers des études littéraires. Elle rêve de devenir écrivain ou actrice bien qu’elle prétende qu’elle ne veut être que journaliste dans la presse écrite.



Physionomie : Banale. C’est sans doute le terme qui conviendrait le mieux pour décrire la physionomie de Yuki mais prenons point par point. Tout d’abord son visage, la partie de son corps qu’elle préfère en soit. La jeune fille possède des cheveux oscillant entre le blond et le châtain clair avec quelques reflets roux. Ces deniers sont coupés courts, elle les a longtemps eu longs mais elle n’en peut plus et préfère une coupe à la garçonne. Il lui arrive souvent de les attacher en natte ou en queue de cheval mais les laisser libres ne la dérange pas non plus. Tout dépend de la situation, c’est en fonction du sens pratique plutôt que de l’esthétique. De plus il n’est pas rare qu’ils soient dissimulés sous un couvre chef. Ensuite, ses yeux. Bleus, profonds mais changeant. Leur couleur n’est jamais stable, ils passent du bleu plus foncé au bleu clair et grisâtre quand le temps est à l’orage. Ils sont surmontés de sourcils extrêmement fins, l’une des rares choses qu’on lui a toujours envié, et cachés par des lunettes. L’adolescent est myope et par conséquent elle ne peut s’en passer à moins de vouloir voir face à elle un paysage flou. On lui a souvent reproché de ne pas les mettre en valeur, alors qu’ils en valent apparemment la peine. A ce genre de remarques la gamine répond toujours par un grand sourire ou une petite répliques cinglantes, selon la personne en face d’elle. Son visage se constitue ensuite d’un nez plutôt bien dessiné, parsemé de fines taches de rousseurs qui s’effacent presque en hiver et reviennent à la charge dès que l’été arrive. Sa bouche quant à elle est fine, ses lèvres sont colorés naturellement et rendent son sourire plus vivant. Lorsqu’elle sourit, elle révèle des dents comme toutes les autres, légèrement écartés mais rien de choquant en soit, ce n’est pas comme si elle avait un énorme trou entre les dents de devant…
Si l’on descend un peu plus on arrive à son corps dans l’ensemble. Yuki n’est pas bien grande, elle ne mesure qu’1m55 pour 53 kilos. En soit elle n’a pas un corps de rêve mais une morphologie des plus banales. Une poitrine loin d’être imposante mais pas non plus inexistante qui lui convient parfaitement, un ventre légèrement non plat, un peu arrondi, s’accordant avec ses hanches. Ses jambes quant à elles sont musclées à cause du karaté qu’elle pratique depuis sa tendre enfance. Cela n’aide pas à avoir de longues gambettes que l’on expose au soleil des les premiers rayons du soleil mais cela ne le dérange pas. Sa peau est extrêmement pâle, elle est recouverte de nombreux grains de beautés, tout fins, de légères tâches qui adorent tout particulièrement ses bras. Ces derniers sont plutôt minces et se terminent sur de petites mains.

En conclusion Yuki ne possède pas un physique des plus attractif mais elle n’est pas repoussante pour autant. Elle s’avère être plutôt mignonne, un grand sourire souvent présent sur les lèvres. Décomplexée elle ne s’attache pas à son physique même s’il lui arrive de vouloir être belle et de plaire un minimum. Elle essaye de vivre au-delà de ça et a appris, dès sa plus tendre à enfance à ne pas écouter les remarques désobligeantes qui ne cessaient de pleuvoir sur elle.

Vestimentaires : Yuki ne possède pas de style vestimentaire propre. Elle varie souvent, selon son humeur, selon ses envies. Cependant, il y a un style qu’elle ne supporte pas, le « fashion ». Elle n’aime pas les slims et les petits shorts, cela ne lui va pas et elle ne trouve pas cela particulièrement jolie, sauf sur certaines personnes bien sûr. En premier lieu, la jeune fille à un goût particulier pour les couleurs. Il n’est pas rare de la croiser et d’avoir la sensation d’avoir un arc en ciel en face de soit. Se rapprochant du style rasta quand à la forme de certains de ses pantalons par exemple, elle arbore le orange, le vert, le jaune, le rouge et le bleu sans aucun complexe. Beaucoup trouve cela très étrange, elle ça l’amuse. Quand elle se baladait dans le métro parisien on l’observait souvent de loin, comme si elle était un alien ou quelque chose comme ça. A cela elle répondait toujours par un grand sourire, montrant que toutes ces couleurs montraient aussi une personnalité assortie.
D’autres jours il lui arrive de favoriser le style garçon manqué. Pantalons larges avec pleins de poches, t-shirt un peu grand ou simplement basique, elle se promène dans la rue sans qu’on ne sache vraiment au début de quel sexe elle est. En général c’est quand elle a la flemme de faire mieux, pour aller au lycée par exemple. Les filles de son âge trouvaient toujours cela idiot et avait fortement envie de lui dire qu’elle était ridicule seulement certaines avaient au final un peu trop peur d’elle pour oser affronter son regard glacial et fortement méprisant.
Enfin, quand son humeur est moins bonne ou juste qu’elle en a envie, elle s’habille de noir de rouge et de blanc. Une jupe à carreaux, une chemise noire, un collier auquel on peut accrocher une laisse, des bottes etc. Dans ces moments là elle est souvent associée à la mouvance gothique ce qui l’a fait beaucoup rire. Elle ne présente aucun dégoût ou mépris pour ces gens là, bien au contraire, mais cela l’amuse qu’on la confonde avec eux car elle n’a strictement rien en commun avec.

Yuki est donc une jeune fille aux goûts variés. Elle est souvent changeante et aime jouer sur tout. Elle se fiche que ce ne soit pas à la mode ou que ça ne la mette pas particulièrement en valeur. L’important pour elle est d’être à l’aise et d’avoir la sensation d’être vraiment elle-même et non un simple mouton. Elle est originale et en est fière.

Autres : Yuki ne possède aucun tatouage ni piercing. Elle avait les oreilles percées mais un des trous s’est rebouché, par conséquent elle n’a plus la possibilité de porter de boucles d’oreille. Plus tard elle aimerait sans doute un tatouage discret ou un piercing mais pour le moment, elle préférait ne pas prendre de décision hâtive. Sinon, elle porte toujours quelque chose sur la tête. Que ce soit un bonnet simple, rayé, à oreillettes de toutes les couleurs, une casquette à la française, à la cheminot ou quoi que ce soit. Elle varie selon sa tenue et adore sentir à couvre-chef là haut. Par ailleurs c’est aussi une fan des écharpes. Elle en a aussi de toutes les sortes et adore enfouir le bas de son visage dedans, « faire la terroriste », comme elle le dit si bien. Au niveau des bijoux, cela dépend vraiment de son courage. Il lui arrivera de portes une bague, une chaîne et de nombreux bracelets comme juste sa montre (c’est une maniaque de l’heure) ou rien du tout. Cela varie selon les périodes, ses envies du moment et sa flemme. Parce que enlever et remettre, au bout d’un moment, ça la gave aussi elle décide d’arrêter pendant un moment. Elle porte moins souvent des colliers, parce qu’il est plus rare qu’elle en trouve un à son goût bien qu’elle soit totalement adoratrice de celui avec un donuts.




Psychologie : Complexe. En même temps, l’être humain n’est jamais simple, la psychologie d’un être est la partie la plus dure à décrire mais aussi la plus intéressante à analyser. Yuki possède en soit différentes facettes. Celle qu’elle laisse voir à tout le monde, celle qu’elle cache et celle qu’elle-même refuse de voir. Cette division du mentale n’a en soit rien d’extraordinaire, elle est propre à beaucoup de monde. Aussi la jeune fille, qui au fond, consciente de tout cela, ne se pense pas être exceptionnel ou quoi que ce soit d’autre. Mais il lui arrive de réfléchir sur qui elle est, ce qu’elle est et elle trouve cet exercice fascinant.

Commençons donc par l’aspect le plus évident, cette personnalité que chacun peut voir de manière simple et directe, cette personnalité qui la représente honnêtement (elle n’est pas du genre à vivre sous un masque) mais qui au lieu de mentir, cache certains aspects. Cette partie d’elle s’illustre donc par une nature très joviale. Toujours souriante, enthousiaste, elle s’amuse d’un rien, sourit en permanence et ne se prend pas la tête. Qu’importe ce que peuvent penser les gens, elle reste la même et se contente de montrer à chacun que les remarques ne l’atteignent pas, qu’elle « emmerde tout le monde ». En plus de cela, on peut ajouter un certain côté révolutionnaire. L’adolescente n’est pas satisfaite de beaucoup de chose. Elle rêve d’un monde plus égal, de conditions de vie équivalentes pour chacun, pauvres ou riches, d’égalité entre toutes les religions, les « races » et les orientations sexuelles. Elle n’hésite donc pas à faire entendre sa voix. De plus, elle hausse facilement le ton et s’emporte assez vite quand il s’agit d’un sujet qui lui tient à cœur. Elle ne peut s’empêcher de déballer ses arguments à une vitesse folle. Heureusement pour elle, elle a le sens du débat. Une réflexion facile et rapide qui lui permet de répondre à tout et n’importe quoi très rapidement, en soit elle a le sens de la répartie qu’elle ne cesse de travailler afin de ne jamais se retrouver dans une situation fâcheuse, une situation qui mettrait ses convictions en périls. A côté de cela et de son caractère bien trempé, Yuki est l’amie facile. Elle est toujours à l‘écoute et veut toujours aider, elle tendra la main à qui en aura besoin et aidera autant qu’il le faudra. Il lui arrive cependant d’avoir des remarques acerbes et cassantes quand son humeur n’est pas en rendez vous mais dans ce genre de cas elle s’en veut pendant des heures et des heures. Nous pouvons aussi ajouter à cela, ce qu’elle appelle « sa vision artistique du monde ». La jeune fille se plait à envisager l’univers qui l’entoure de manière totalement différente. Plutôt que d’y voir un amas de gens, elle tire ses sourires d’une mélodie, d’un paysage, d’un sourire, d’une lumière particulière. Chaque détail de la vie, elle l’envisage différemment et développe sa sensibilité au monde afin d’y puiser toute l’inspiration nécessaire pour faire vivre son art. Yuki ne vit que pour cela. Pour rentrer chez elle et noircir des pages, rêver d’un univers qu’elle construit à sa façon, fredonner un air qu’elle aime, endosser le rôle d’un personnage. Elle rêve d’être une artiste. Mais elle se dit sans talent et a du mal à prendre confiance en elle.En temps normal l’adolescente passe du côté enfantin au côté plus mature, aux sous entendus sexuels très poussés, on la nomme en effet de perverse pour être capable de voir des allusions partout, et à l’art de remettre les gens à leur place. Elle est souvent réputée comme l’une des personnes contre qui gagner un débat est mission impossible. C’est une jeune fille passionnée et vive.

Passons maintenant à ce côté d’elle qu’elle dissimule. Une partie plus sombre, plus sensible sans doute, qu’elle craint de révéler, d’exposer, de peur peut être de la voir se détruire ou tout simplement parce qu’elle souhaite garder un jardin secret, un minimum d’intimité au milieu de ce caractère expansif, au milieu de cette extraversion apparente. Yuki est une personne fragile. Sensible, elle ne peut s’empêcher de pleurer ou d’avoir mal pour peu de choses. De plus elle est empathique, réellement. Les sentiments des autres l’atteignent aisément, elle les ressent et par conséquent, étant habituée à écouter les ennuis des uns et des autres, elle a finit par s’ouvrir elle-même à vif, se retrouver face à une souffrance inexplicable. Elle se hait pour ça. Elle se hait de ne pas être capable de sourire tout le temps et de faire face à n’importe quelle situation, n’importe quel obstacle que la vie posera sur son chemin. Ajouté à cela, on peut parler de son humeur cyclique. La jeune fille en effet passe du rire aux larmes à une vitesse impressionnante. Il lui arrive d’avoir besoin de se promener seule dans la rue mais en général, la solitude la tue. Quand il n’y a personne autour d’elle, elle se sent rapidement mal et a juste envie de fuir. Elle cherche de l’air, du soutient, une étreinte. Le manque d’affection la dévore. Elle rêve d’attention, de sentir des gens qui l’aiment, de sentir quelqu’un la prendre dans ses bras et lui dire qu’il ne l’abandonnera pas. Elle est prête pour ça à se laisser aller à des étreintes d’une nuit, à un comblement fictif de ce creux au fond de son estomac. Rêveuse, elle aimerait aussi s’envoler, disparaître et vivre dans ses rêves, vivre dans un monde artistique, loin de tout, se laisser emporter par une euphorie soudaine. C’est une jeune fille perdue et un peu trop ancrée dans le monde réel à son goût.

Pour finir, parlons de cette facette bien plus obscure, celle sur qui personne ne fera jamais lumière, pas même Yuki en personne. Cette facette qui recèle ses pires vices et qu’elle se refuse à affronter. Elle les voit, les observe, les contemple mais ne peut se résoudre à hurler haut et fort qu’elle en est pourvue. Tout d’abord, la haine. Yuki en est remplie. Elle a besoin de la crier, elle ira provoquer elle-même des conflits avec des personnes sur qui elle devrait tirer un trait, voulant hurler ce qu’elle ressent, faire ressortir tout ce qu’elle se crée. Il lui faut un défouloir, des crises de colère, ou aussi qu’on lui porte de l’intérêt, même si cela vient de personnes qu’elle ne supporte pas. De plus, l’adolescente a besoin du malheur. Elle n’arrive pas encore à être parfaitement heureuse, bien que cela change peu à peu avec le temps, et, par conséquent, elle ira s’imaginer les pires scénarios, se faire du mal psychologiquement pour se convaincre qu’il y a une raison. Cette tendance s’atténue au fil des jours mais ressurgit encore par moments et dans ces cas là, elle n’arrive jamais à affronter la vérité en face, la triste vérité de son idiotie. En manque de reconnaissance, la jeune fille a besoin qu’on lui dise qu’elle a été gentille, que son comportement était le bon, que c’est une fille bien. Elle ne sait pas elle-même si elle le pense ou non. Ce point reste flou. Elle se hait tout en s’aimant secrètement. Elle n’aime pas sa tendance stupide à vouloir souffrir, son caractère égoïste et possessif, mais elle aime quelque part sa capacité à écouter les gens et sa vision de la vie. Elle est partagée et ne sait plus quel chemin prendre. C’est une adolescente portée sur la réflexion de son « moi » profond.

En somme, Yuki est une jeune fille en plein changement, elle ne cesse d’évoluer, de grandir et d’essayer de trouver ce qui lui correspond vraiment, le caractère qui la fait se sentir entière.

Centre d’intérêt : Yuki est passionnée ou du moins intéressée par énormément de choses. Elle est de nature curieuse par conséquent ses centres d’intérêt son variés. En premier lieu, nous pouvons citer le sport. Depuis toute petite elle adore le pratiquer ou le regarder à la télé en compagnie de son frère et de son père. Le rugby en particulier a toujours agité ses neurones et son corps, elle peut hurler des heures devant un match, restant tout de même plus polie que son aîné. En parallèle elle pratique le karaté depuis l’âge de 4 ans. Elle a désormais atteint la ceinture marron et ne cesse de se surpasser. Dès qu’elle en a l’occasion elle se lance dans un combat contre des ceintures noires pour tester son niveau et voir ce qu’elle peut réellement faire. Déterminée elle n’abandonne jamais et prend plaisir à apprendre, se perfectionner à développer son esprit combatif. A côté de ça, elle vit pour l’écriture. Yuki écrit aussi souvent que possible, elle a depuis peu un petit carnet qu’elle emmène partout et qui contient son roman ainsi que quelques poèmes qu’elle écrit dès qu’elle a du temps libre. La poésie est son domaine favori, fan de Baudelaire, elle rêve de toucher les gens avec des vers ou de la prose, de voir des larmes, des sourires et d’entendre des frissons d’angoisse à la lecture de ses simples tours d’écriture. Elle aimerait être publiée mais sait très bien que c’est presque impossible, pourtant elle refuse de perdre espoir et luttera aussi longtemps qu’elle le pourra. Ensuite, le théâtre. L’adolescent aime monter sur scène, devenir quelqu’un d’autre et passer par divers états. Elle avait sa troupe en France et pouvait rêver à un avenir dans ce domaine là. Jamais elle ne pourrait abandonner cette passion, cela lui aborde des bols d’air, une nouvelle énergie, un élan incommensurable. Et enfin, la musique. Yuki a toujours voulu savoir chanter ou pratiquer la guitare et le piano. Elle peut rester des heures à écouter de la musique, fermer les yeux et s’inventer un autre monde, se laisser embarquer par un flot de sensation rien que grâce à quelques notes. Yuki vit pour l’art.

Histoire :

~Have you seen my Childhood?~ Michael Jackson


Yuki naquit il y a seize ans de cela dans une banlieue de la capitale française. Deuxième enfant, elle suivait de quatre ans Juichi, son frère. Ce dernier l’attendait avec impatience, il rêvait d’avoir une petite sœur et avait tout fait pour que Chinatsu sa mère et Cai son père lui apportent bien une petite fille. Le petit garçon était donc plus qu’heureux et accueilli cette naissance avec enthousiasme. Bien sûr, avec le temps, cet entrain changea et il devint bien vite chamailleur avec sa petite sœur. Cependant, il n’y eut pas de véritable conflit entre eux. La petite famille s’installa en 1998 à Paris, dans un appartement simple mais assez grand pour eux et fort confortable. Le cadre familial était clairement propice à une excellente éducation. La jeune Yuki se montra rapidement vive d’esprit et ramenait toujours des bons résultats de l’école, dès qu’elle eut l’âge de s’y rendre. En parallèle ses parents l’avaient poussés à faire du karaté pour la calmer un peu. La jeune fille semblait en effet présenter une certaine tendance à l’hyperactivité. Ce n’était en fait qu’une impression due à son énergie débordante. De nature curieuse, elle s’intéressait à tout malheureusement dans un domaine sa curiosité ne fut jamais assez satisfaite à son goût. La gamine possède en effet des origines Irlandaises, grâce à son père et Japonaises grâce à sa mère. Cependant cette dernière était à moitié française et n’avait jamais pris la peine d’apprendre sa seconde langue à ses enfants, surtout que par manque de pratique elle l’avait oubliée toute petite. Son père quand à lui parlait couramment anglais mais ne le faisait jamais à la maison et ne parlait que peu de l’Irlande. Enfin cela n’était qu’un petit détail qui n’empêcha nullement Yuki de grandir. Elle continuait donc d’être la fierté de sa famille pour ses résultats scolaire. Elle se plaisait dans son art martial et avait commencé le théâtre suite à une passion transmise par sa tante, la sœur de sa mère. Quand elle n’était pas encours elle passait ses vacances avec ses cousins. L’un en particulier lui était précieux. Vailintin, elle était d’un an son aînée et les deux enfants passaient tout leur temps ensemble, ce qui ne changea pas vraiment avec le temps. On les prenait souvent pour des jumeaux ce qui les amusait particulièrement. Il découvrait la vie ensemble bien qu’ils ne puissent se voir aussi souvent que souhaité.
Yuki mena donc une enfance des plus calme et des plus heureuse. Certes, elle fut marqué par le décès de sa grand-mère alors qu’elle n’avait que quatre ans et de son arrière grand-mère à ses huit ans. Mais cette confrontation rapide lui permis d’assimiler la notion de mort très jeune et d’apprendre plus facilement avec le temps, que la vie était précieuse et qu’il fallait en profiter.

~Is Anybody Listening ? Can they hear me when I call ?~ Good Charlotte

A 10 ans, Yuki entra au collège. Non elle n’avait nullement d’année d’avance mais étant d’Octobre, forcément, elle était un peu plus jeune le jour J. Ces deux premières années de collège furent totalement anodines. Toujours première de sa classe, la jeune fille était plutôt du genre à toujours approuver les professeurs, la petite fille parfaite en soit, pourtant, elle avait déjà un fort caractère. Les choses s’accélérèrent pourtant à partir de sa quatrième, les transformations commencèrent. D’un point de vue scolaire, cette année fut la meilleure, ses notes étaient excellentes et tout le monde était fier d’elle. En dehors de ça, les ennuis firent leur apparition. Tout d’abord, elle n’était pas dans la classe de ses meilleures amies, ce qui fut un premier choc pour elle. Elle due donc apprendre à s’intégrer, chose qu’elle ne savait pas faire ayant passé toute son enfance dans la même école, le même collège avec les mêmes personnes. Cela se passa pourtant bien. Cependant avec le recul, elle fréquenta des gens qui ne lui correspondaient absolument pas. Enfin, en parallèle, ses meilleures amies et surtout Taya, celle avec qui elle avait passé toute son enfance, commencèrent à aller mal. Les débuts de l’adolescence lui furent envoyés en pleine figure à l’âge de 13 ans. Cela se poursuivit sur son année de troisième. Ces deux années là furent durent. Chaque jour elle voyait des pleurs au collège, il y avait toujours un souci, elle due faire face à l’anorexie, la dépression, les blessures du passé. Elle n’était pas prête. Yuki avait vécut dans un cocon, une illusion parfaite d’un monde reluisant et brutalement, elle se retrouvait dans un univers qu’elle ne connaissait pas. La jeune fille fit cependant de son mieux pour lutter contre ça et prenait le temps de se ressourçait dans sa famille. Jusqu’à ce que son grand père fasse une violente dépression et que l’ambiance familiale soit à son tour largement dégradée. A partir de ce moment là, tout se mélangea dans l’esprit de la gamine. Elle pleurait souvent, avait du mal à trouver les sommeils (en plus de ses cauchemars fréquents), écrivait dans un petit carnet la nuit. C’est à ce moment là aussi qu’elle développa sa passion pour la poésie. Elle commença à gribouiller des semblant de vers pour exprimer ce qu’elle ressentait. A la fin de sa troisième, elle avait déjà pas mal changé. Moins centré sur les études, bouleversées, pleine de questions… Elle avait besoin de comprendre ce qu’il se passait autour d’elle. Elle cherchait définitivement les clés du monde qui l’entourait. Elle commença à avoir recourt à la scarification. Pas de manière violente bien sûr, non mais le geste était là et certaines marques sont encore faiblement visibles actuellement (elles sont d’ailleurs un peu plus récentes).
Yuki du découvrir le monde trop tôt. Elle n’était pas prête, pas assez mature dans ce sens là. Elle du continuer malgré ça.

~Let me be myself~ 3 Doors Down

Et enfin, le lycée arriva. La seconde… Yuki était pleine d’espoir en y entrant. De nouvelles connaissances allaient sans doute lui apporter de quoi aller mieux, de quoi démarrer une nouvelle vie. C’était sans compter sur l’ambiance de son lycée… L’adolescente se retrouva dans un privé catholique, ça elle en avait l’habitude, mais cette fois fut pire que tout. Les mentalités étaient déplorables et pas un ne semblait ouvert. Certes elle se fit des amis mais pas autant qu’elle l’espérait. En parallèle elle se rapprocha d’une jeune fille qu’elle avait rencontrée en troisième, Rowan. Cette dernière s’avéra devenir rapidement une amie très proche. Les deux lycéennes discutaient souvent, partageaient les mêmes opinions sur leur lieu d’étude et se comprenaient aisément. Cette amitié fit beaucoup de bien à Yuki et ce fut à partir de là qu’elle s’affirma. Tout d’abord, d’un point de vue vestimentaire. Elle commença à porter ce qu’elle voulait, prônant un look totalement étrange mais dont elle était fière, qui lui plaisait. Elle lâcha son caractère excentrique, se mit à sautiller partout, rire aux éclats sans retenue, développer son sens de la répartie et oser parler de sujets pouvant paraître déplacés n’importe quand. Cela lui valut d’être appréciée par quelques gens et haït par les autres. Certains essayaient de lui pourrir la vie, l’insultant dès que possible, se comportant avec elle de manière méprisante. La jeune fille était encore en période de transition et avait du mal à se sortir de toutes ces choses qui accablaient son esprit. Elle s’enfonça donc un peu plus. Sa passion pour la littérature elle en fut largement nourrie et elle écrivait très souvent. Elle ne comprenait pas toute cette animosité, se demandant si on allait un jour la laisser être elle-même… C’était la seule chose qu’elle voulait, vivre comme elle l’entendait, s’affirmer, ne plus s’encombrer de réflexions, de questions, de souffrance. Une rencontre lui permis de changer tout ça. Une rencontre qui finit de forger son caractère, du moins pour le moment…

~I’ll try to fix you ~ Coldplay

A 15 ans Yuki rencontra son premier véritable amour. Jusque là, elle avait aimé un garçon assez longtemps, puis un autre mais rien de particulier. Cette fois elle tomba véritablement amoureuse d’un garçon… Cependant plusieurs obstacles se mirent sur sa route. Premièrement elle le rencontra par Internet, deuxièmement, il était plus âgé qu’elle. Cela ne les empêcha pourtant pas de commencer leur histoire. Au début, c’était passionné, tout allait pour le mieux, l’adolescent se sentait de mieux en mieux et finit par guérir de tout ce qui la rongeait. Il lui arrivait d’aller mal mais ce n’était que temporaire. Son petit ami lui était dépressif. Elle du prendre sûr elle et faire de son mieux pour l’aider. Cela dura presque cinq mois. Lors de ce dernier mois, pour l’anniversaire de ses 16 ans, il vint chez elle. Ce fut leur première rencontre et leur dernière. Tout se passa bien, ce fut ses premières fois pour tout, en effet la jeune fille perdit sa virginité durant son séjour chez elle. Dès son départ, elle mit fin à cette histoire. Elle avait prit conscience quelques jours avant son arrivée qu’elle ne l’aimait plus et n’avait pas eu le courage de le dire plus tôt. Elle se sentit coupable un temps mais bien vite tout cela s’effaça. Leurs rapports se dégradèrent violemment et ils finirent par ne même plus s’adresser la parole. Sa première histoire se finit donc de manière violente et peu agréable. Mais elle tourna la page. Plus facilement qu’elle ne l’aurait pensé. Elle le voyait comme son sauveur, mais plus maintenant. Au moins cela lui permis d’entamer un nouveau chapitre de sa vie. Reconstruire, Yuki avait finit par trouver ses repères et comprendre qui elle était vraiment.

~Serre-moi encore, serre-moi, jusqu’à étouffer de toi~ Tryo

Suite à tout cela Yuki commença donc à profiter de la vie. Elle apprit à s’amuser pleinement avec ses amis, surtout Rowan. Elle fuma pour les premières fois des choses peu licites et fut bourrée pour la toute première fois. Elle ne faisait cependant pas dans l’excès et n’avait pas coutume de faire ça très souvent. Non, juste occasionnellement. En parallèle elle développa un manque cruel d’affection. Elle avait toujours besoin de sentir qu’on l’aimait, qu’on l’appréciait et cherchait un contact physique. Cela pouvait s’avérer à double tranchant car une jeune fille qui demande trop d’affection risque souvent d’être prise pour une fille facile. Seulement elle ignora cet aspect et se contenta de profiter. Oui, elle voulait juste profiter de la vie. Respirer, marcher, vivre autant que possible. Le week-end il lui arrivait de se rendre à Montmartre, son lieu favori dans Paris pour contempler le paysage, rêvasser ou encore écrire. C’est alors que sa conscience artistique pris pleinement possession d’elle et qu’elle comprit quelle route elle voulait emprunter. Elle commença à refuser la pensée scientifique. Certes, elle acceptait les découvertes, mais refusait d’écouter les gens qui tentaient d’expliquer la pensée de l’Homme, les sentiments. Elle voulait vivre dans un univers régit par l’âme. Yuki avait encore un peu grandit, grâce à ça, elle fut prête à affronter le dernier tournant en date que sa vie venait de prendre.

~Somewhere, other the rainbow~ Aselin Debison

Novembre 2009. La crise frappe en France depuis un moment déjà, de nombreux foyers se trouvent en difficulté. Personne ne sait que faire. La famille Keyes n’y échappa malheureusement pas. Les revenues de la famille baissèrent largement quand la mère de Yuki se retrouva au chômage. De plus, Juichi entrait dans une étape importante de ses études mais aussi très onéreuse. Ils étaient dans l’impasse. La jeune fille commença alors des recherches, elle devait trouver une solution et elle y parvint. En Allemagne, un pensionnat, Meanness. L’adolescente apprenait l’allemand à l’école en première langue et s’avérait douée. Elle le parlait couramment grâce à une section européenne. Elle parla donc à ses parents mais joua d’astuce. Elle leur fit croire qu’elle souhaitait s’inscrire au pensionnat Alpha, une riche école. Cependant elle trafiqua les formulaires d’inscription. Ses parents crurent donc l’inscrire dans la grande école, pour un prix fort faible. Ils voyaient en cela une occasion de lui offrir de l’autonomie et le perfectionnement de cette langue. L’adolescente elle, voulait juste berner ses parents. Elle savait très bien qu’elle risquait de se retrouver dans de mauvaises conditions mais avait décidé de faire ce sacrifice. Elle voulait vivre de l’art et pourrait très bien continuer à s’exercer là où elle serait. Quoi qu’il arriverait elle se battrait. Elle devait faire se sacrifice, pour ses parents et son frère. C’est pourquoi, elle arriva en Allemagne, espérant que tout ne serait pas aussi catastrophique que cela pouvait être imaginable…


Famille : Juichi Keyes :


Juichi est le grand frère de Yuki. Né le 16 février 1989 il a actuellement 20 ans. Physiquement Juichi a toujours été un garçon très mignon. Même actuellement, de nombreuses amies de Yuki tombaient sous son charme. Faux calme, il sait en apparence garder ses émotions pour lui et garder son calme. Cependant, lorsqu’il s’énerve, vaut mieux ne pas être dans les parages… Passionné par le sport, il aime aussi beaucoup la musique mais ces deux passions sont communes à toute la famille. Protecteur sans le montrer il a toujours pris soin de sa sœur de manière discrète. Il se trouve actuellement dans tes études de commerces et compte continuer dans cette voie sans but précis.

Cai Keyes :


Cai est le père de Yuki. Homme d’origine irlandaise, il parle couramment le français et l’anglais. Très affectueux, il a toujours été très câlin avec sa fille. Leurs rapports ont toujours été très bons et une parfaite entente règne entre eux. L’adolescente à beaucoup d’admiration pour son père qui quitta le domicile familiale très tôt mais réussi à s’en sortir avec brio après avoir fait de petits boulots, travaillé pour un groupe de musique à Londres, il est actuellement le bras droit d’une entreprise en plein essor. Homme aimant il tient à sa famille et adore faire plaisir à son fils, sa femme et sa fille.

Chinatsu Keyes :


Petit bout de femme, Chinatsu est la mère de Yuki. Un peu plus petite que sa fille, elle n’en reste pas moins une femme au fort caractère. Elle a toujours travaillé d’arrache pied et ne semble pas savoir faire de pause. Yuki lui ressemble quand au fait qu’elle s’énerve rapidement et crie un bon coup, contrairement aux deux hommes de la famille. Chinatsu a toujours fait de son mieux pour sa famille et voulut être une bonne mère, ce qu’elle a très bien réussit. Bon public, elle s’adapte à tout et cela aide la bonne ambiance de la famille. Affectueuse, elle aime avoir des petits moments de pauses avec son mari mais aussi ses enfants.

Codes : Ok par Jo'

Je te valide, mais avant, tu vas bien chez Meanness ?

Et vraiment, très belle fiche. J'ai rien à redire

Bienvenue à toi et bon rp

Voui c'est bien ça^^

Merci beaucoup^^

ok, je te met ta couleur